Les échecs tout comme les réussites peuvent s’analyser pour en déterminer les causes et les effets, mais l’on se rend compte qu’il suffit parfois de bien peu de chose pour passer de l’un à l’autre et vice-versa . 

Un jour qu’un journaliste rédigeait un éditorial sur une personnalité reconnue dans le monde des affaires, celle-ci lui répondit que sa plus belle réussite, c’était ses échecs répétés qui avaient fini par faire de lui ce qu’il était devenu. Il rajouta encore que l’important n’était pas de réussir ou de rater quelque chose mais d’entreprendre, car entreprendre c’était aussi apprendre et savoir tirer le meilleur de toute situation, y compris négative .

Nous aimons l’idée qui consiste à dire que la réussite, tout comme l’échec, ne sont pas programmables lorsque nous en sommes au stade d’un projet ou d’un budget prévisionnel. Et même une fois le projet lancé, nous ne sommes toujours pas fixés sur son devenir. Il arrive qu’un bon départ ou démarrage sur les chapeaux de roues nous pousse à manquer de la vigilance nécessaire à toute réussite à long terme. Comme nous aimons à le répéter à nos clients « Le succès masque les erreurs ».

Combien de belles idées ont terminé leur course au fond d’un tiroir ou sur le bureau d’un liquidateur judiciaire, alors que d’autres qui n’avaient rien d’original ou de réjouissant ont fini par devenir des entreprises florissantes ? Le monde de l’entreprise et celui des affaires n’a rien à voir avec les mathématiques , ce n’est pas une science exacte. 

Le facteur risque est donc à prendre en compte mais là encore nous sommes bluffés par ce qu’il en ressort et les injustices qui le caractérisent. 

Aujourd’hui, des institutions s’effondrent et des usines qui étaient à l’arrêt repartent, ce qui était totalement imprévisible il y a encore quelques mois. Cela nous prouve que de nombreux codes sont faussés, et c’est dans ces moments-là qu’un certain nombre d’entre nous sauront tirer leur épingle du jeu. 

Ceux- là ne sont pas meilleurs que les autres mais auront su faire preuve de réactivité, de curiosité, d’attention leur permettant d’être présents au bon endroit au bon moment. Il est à parier que ces derniers seront ceux avec le plus d’expérience de vie, pro comme perso, avec leurs succès et leurs échecs et qui auront appris de chacun d’eux.

Thomas Pesquet rappelait en interview récemment que « le courage c’est d’avoir un peu peur mais d’y aller quand même ». Alors allons-y et apprenons jusqu’au succès !